SMS
En dépit de l’évolution rapide de technologies comme les « chatbots » (agents conversationnels) ou les applications de messagerie, les téléphones portables restent, dans de nombreux contextes, l’un des moyens de communication les plus répandus et les plus prisés. Les SMS sont des messages texte envoyés via les réseaux de téléphonie mobile sans avoir besoin de connexion Internet ; cependant, ils ne présentent pas les mêmes fonctionnalités que la plupart des applications de messagerie (p. ex. en termes d’appel vocal ou vidéo, de partage de fichiers, etc.). Selon certains participants à l’étude, recourir aux SMS est l’un des moyens les plus efficaces et les plus économiques de communiquer avec un très grand nombre de personnes. Un logiciel dédié permettant une communication bidirectionnelle par SMS, l’expéditeur et les destinataires du message ont ainsi la possibilité d’interagir. Si le choix se porte sur ce moyen de communication, il est recommandé de s’associer avec des entreprises de télécommunication locales proposant des produits ou des services pour gérer la communication par SMS avec les clients.
Principaux enseignements
Plusieurs personnes interrogées ont expliqué que les campagnes adossées à des médias sociaux pouvaient facilement être transposées à plus grande échelle et qu’en dépit d’un investissement initial (en temps et en ressources financières) qui pouvait être conséquent, elles étaient généralement plus rentables à moyen terme. Les outils numériques présentent l’avantage d’être souples, dans le sens où ils peuvent être instantanément actualisés en fonction de nouvelles informations sur une contamination avérée ou sur l’évolution du nombre d’accidents provoqués par des engins explosifs, ce qui permet d’économiser du temps et de l’argent en évitant d’avoir à produire ou réimprimer des documents sur l’éducation au risque. Il ressort de l’étude des différents outils utilisés que les médias sociaux et autres plateformes numériques permettent d’atteindre de manière extrêmement rapide un très grand nombre de personnes se trouvant dans des zones touchées par des engins explosifs, un constat qui vaut notamment pour les jeunes et les jeunes adultes, lesquels sont généralement perçus comme de fervents adeptes de nouveaux réseaux et médias numériques. Qui plus est, en s’appuyant sur des études de marché concernant l’utilisation des médias sociaux, les praticiens de l’EREE ont la possibilité d’atteindre des groupes cibles à l’endroit même où ils se trouvent. Les plateformes numériques peuvent également servir à la mise en œuvre d’activités à distance. Elles permettent de maintenir le contact et de proposer des activités d’EREE à des communautés situées dans des zones difficiles à atteindre ou impossibles d’accès. Dans certains cas, elles peuvent également être mises à profit pour la collecte et l’échange de données en temps réel et la mise en place d’activités en conséquence, par exemple pour transmettre des renseignements sur l’évolution de la situation sécuritaire et du nombre de victimes et d’accidents dus à des engins explosifs, pour rendre compte d’activités à distance ou transmettre des photos, mais aussi pour suivre l’évolution du nombre d’utilisateurs et savoir où ils se trouvent, connaître le nombre de consultations, le temps passé à utiliser les services, etc. Plusieurs participants à l’étude
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