touchées par des engins explosifs ou fuyant ces régions (y compris les réfugiés et les personnes déplacées), de relais communautaires, de la population en général, des autorités, des équipes de projet ou des partenaires. Sachant que les messages diffusés sur les médias sociaux sont généralement unidirectionnels, certaines personnes interrogées ont indiqué qu’il était parfois difficile de mesurer leur impact sur le public visé. Si ces technologies peuvent être source d’informations précises en termes de portée et d’ancrage des connaissances, des participants à l’étude ont expliqué qu’il importait d’intensifier les efforts pour évaluer l’incidence des messages en termes de changement de comportement. De même, on ne peut s’attendre à ce que des messages diffusés par l’intermédiaire de médias sociaux suffisent à eux seuls à provoquer un changement de comportement, à moins qu’ils ne s’inscrivent dans le cadre d’une opération plus vaste destinée à atteindre le public visé en faisant appel à toute une panoplie d’outils. Un guide publié en 2017 33 par le Comité international de la Croix-Rouge, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix- Rouge et du Croissant-Rouge et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, donne davantage d’informations pratiques et de conseils sur l’utilisation des médias sociaux pour mieux communiquer avec les personnes touchées par une situation de crise.
APPLICATIONS NUMÉRIQUES
De nombreux praticiens de l’EREE ont déclaré qu’ils aimeraient profiter de l’essor généralisé de l’utilisation des smartphones et des ordinateurs à l’échelle mondiale pour réfléchir à la façon de mettre les applications numériques au service de la mise en œuvre et du suivi des activités d’EREE.
Exemples
Les participants à l’étude ont indiqué utiliser les applications interactives 34 suivantes dans le cadre de leurs activités d’EREE, lesquelles ont été développées à différentes fins : transmettre à des groupes cibles des messages susceptibles de sauver des vies, former des enseignants dans des zones difficiles d’accès et, dans une certaine mesure, évaluer l’impact des activités d’EREE en termes d’information et de changement de comportement.
34 | Chapitre 1
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