PRINCIPALES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Généralités • Le secteur de l’EREE étant appelé à évoluer rapidement pour s’adapter à des environnements toujours plus complexes, il importe de systématiser les méthodes d’apprentissage des praticiens afin de promouvoir l’innovation et d’accélérer le partage de connaissances entre pays, régions et organisations. Pour y parvenir, il est notamment proposé dans le présent rapport de: − Intégrer dans les cycles de programmation la mise en application des enseignements tirés de l’expérience et le partage des bonnes pratiques ; − Prévoir des capacités propres à l’EREE aussi bien au niveau mondial qu’au siège; − Renforcer les «écosystèmes d’apprentissage» en collaboration, les ateliers de partage de connaissances ainsi que les réseaux et partenariats entre praticiens ; − Encourager la coopération au moyen de mécanismes régionaux (à l’image du Centre de lutte antimines de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ou du Groupe de travail régional sur des solutions durables pour la Syrie) ; − Assurer la traduction dans d’autres langues de publications pertinentes en matière d’EREE; et − Accélérer la création d’une bibliothèque ou d’un référentiel numérique mondial à l’intention des praticiens de l’EREE. • Pour réussir sa transformation, il est essentiel que le secteur favorise la collaboration et s’appuie sur les connaissances, les compétences et les ressources d’acteurs externes. S’il est généralement admis qu’il convient d’intégrer les activités d’EREE dans les initiatives de plus grande ampleur menées dans les domaines de l’humanitaire, du développement, de la protection et de l’éducation, comme énoncé dans l’Action n°28 du Plan d’action d’Oslo de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, le présent rapport montre que les interventions innovantes en matière d’EREE dépendent également de l’instauration de partenariats avec des spécialistes d’autres secteurs, par exemple ceux de la Communication pour le changement social et comportemental (CCSC), de la Communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC) ou des Technologies de l’information et de la communication (TIC), et avec des entreprises technologiques d’envergure nationale ou internationale, des laboratoires d’innovation, des spécialistes du marketing, du «design thinking»
Résumé | 9
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