de millions de jeunes, notamment dans le cadre de campagnes virales. Dans un article paru sur LinkedIn décrivant leurs premiers pas sur l’application et leur décision de s’asso- cier avec TikTok, Dante Licona (Responsable des médias sociaux à la FICR) donne un exemple de la manière dont les acteurs de l’humanitaire peuvent prendre l’initiative de tirer parti des nouvelles technologies : C’est grâce à Damien [Fulton-Nayler] que tout a commencé. #détecteurdetendances, il nous a conseillé en novembre 2018 de jeter un œil à une nouvelle application du nom de #TikTok. Au départ, nous avons eu du mal à imaginer de quelle manière notre organisation pourrait réussir à s’ imposer sur cette plateforme. Nous avons alors contacté l’équipe en charge du programme TikTok #forgood pour obtenir des conseils et nous renseigner sur les meilleures pratiques. Nous avons passé du temps sur l’application et, peu à peu, nous y avons vu l’occasion de devenir le tout premier organisme humanitaire mondial à être présent sur cette plateforme… 107 S’il convient d’accorder une attention particulière à la protection des données, TikTok n’en offre pas moins au secteur la possibilité d’atteindre les gens (notamment les pré-adolescents et les adolescents), d’entrer en communication avec eux et de les mobiliser où qu’ils se trouvent. Lancer des campagnes de sensibilisation et créer des occasions de faire de certains groupes cibles des acteurs du changement grâce à la création et au partage de vidéos peut permettre une diffusion à grande échelle e à moindre coût de messages d’EREE. L’inconvénient de cette application est qu’elle se limite à sa base d’utilisateurs, ce qui signifie qu’elle pourrait n’être d’aucune utilité dans des régions où TikTok n’est pas utilisé. En outre, comme l’outil fonctionne selon un schéma ascendant, il est impossible de contrôler, voire de prédire, quelle vidéo deviendra «virale» ni quel challenge aura le plus de succès ; il est possible de maximiser les chances de réussite, mais sans aucune garantie.
Bots et chatbots: l’intelligence artificielle au service de la communication bidirectionnelle
On entend par «bot» un logiciel permettant d’automatiser des tâches. En règle générale, il s’agit de tâches simples, répétitives et courantes que le logiciel parvient à exécuter plus rapidement et plus efficacement que l’homme. Il peut se présenter sous plusieurs formes, le «chatbot» étant aujourd’hui le plus répandu. Un «chatbot», ou «agent conversationnel », est un programme informatique qui se sert de l’intelligence artificielle pour interagir avec les utilisateurs par le biais d’un service de messagerie de manière à prendre l’apparence d’une conversation. De nombreux secteurs utilisent déjà ce type de logiciel pour interagir avec les utilisateurs (p. ex. dans la finance, le marketing, les médias, le tourisme, etc.). Le secteur de la santé s’appuie notamment sur des chatbots pour offrir une assistance personnalisée en temps réel et des avis médicaux consultables au moyen d’applications mobiles. Ils sont conçus de façon à permettre aux utilisateurs d’obtenir des diagnostics sur la base des informations fournies par le patient et de dialoguer avec un robot-médecin.
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