• Les praticiens de l’EREE ont à leur disposition toute une palette d’outils numériques et de faible technicité pour atteindre des populations à risque dans des zones à accès restreint, voire impossible . Cela dit, les outils et stratégies numériques sont plus efficaces lorsqu’ils viennent compléter et non se substituer à des interventions en personne. Les réseaux communautaires capables de maintenir une présence au sein des communautés sont un outil précieux et, dans les situations d’instabilité en termes d’accès, les praticiens de l’EREE peuvent prendre des mesures pour se préparer et limiter les risques en cas d’obligation de réduire ou de renoncer à toute présence physique sur le terrain. À l’avenir, des méthodes permettant de dispenser à tous les groupes cibles des séances d’EREE en distanciel seraient très utiles au secteur. Innover, créer des partenariats intersectoriels, recueillir des données factuelles, mobiliser et faire participer les communautés à risque, acquérir et partager des connaissances, mener des évaluations et transposer des approches à plus grande échelle, autant d’éléments clé pour la mise en œuvre d’activités d’EREE à la fois efficaces et adaptées qui nécessitent du temps et des ressources financières et humaines dans tous types d’environnements, et encore plus dans des environnements complexes. Il est de la responsabilité commune des États, des États parties à des traités sur les armes classiques prévoyant des obligations précises en matière d’éducation au risque, des donateurs, du secteur de la lutte antimines et de l’ensemble de la communauté internationale de soutenir ce processus et de maintenir la dynamique.
Conclusion | 97
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